l'œuf, la poule, et le capitaliste par martine plaucheur

Publié le par lcdc

Qui a commencé ? Le collectif marseillais qui a collé l’affiche représentant un rouleau de papier toilette, ou le révolté (la révoltée) anonyme qui a posé l’adhésif vengeur demandant aux capitalistes de « payer la crise » ?
Questionnement circulaire sans fin qui nous renvoie au fameux paradoxe de l’œuf et de la poule (lequel est apparu d’abord ?) et dont nous ne connaitrons jamais la réponse… à moins d’un miracle : il faudrait que le collectif marseillais et le pourfendeur des capitalistes tombent sur ce site, et nous révèlent qui, des deux, a placardé son message en premier. On peut choisir aussi de s’en sortir par une pirouette, fuite ultime vers la dérision, en concluant notre réflexion par cette phrase de potache qu’on inscrivait sur nos cahiers de texte, les feuilles qui trainaient, quand on s’ennuyait à l’école : « m… à celui qui le lit ». Mais si, autrefois, on s’adressait à un destinataire diffus, vague et collectif, j’ai bien envie aujourd’hui que « celui qui le lit » soit un capitaliste.

Publié dans Art de vivre

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