la révolution au feutre par martine plaucheur

Publié le par lcdc

Une boîte aux lettres et un feutre. Le procédé est génial par sa simplicité, et magique par les horizons infinis qu’il nous ouvre : on dessine une fente et on inscrit en dessous, à la place de la formule vague « autres destinations », la destination que l’on veut, empruntée à une géographie réelle, rêvée, ou à mi-chemin entre les deux : le bled, comme sur la photo de Sophie, « la Médina », « la Baie de Rio », « le Grand Canyon », « L’Empire du Milieu », « Utopia », « le 7ème Ciel », « le vert paradis des amours enfantines », « le coin des souvenirs », « Zone interdite », «là-bas si j’y suis », « N’importe où », etc etc etc… Les surréalistes auraient adoré !

Et moi, j’aimerais qu’il se passe quelque chose maintenant. Qu’il y ait un frémissement, une envie, un réveil. Qu’après avoir lu ce billet sur les Carnets de Correspondance, les originaux, les poètes, les décalés, les déjantés, les doux rêveurs s’arment de feutres, et écrivent sur les boîtes aux lettres de la ville toutes les « autres destinations » qui leur passent par la tête. Histoire que l’imagination reprenne un peu le pouvoir…

Publié dans Imaginaires

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